Nikon France

Nikon vient d’annoncer aujourd’hui, le lancement de la MAJ du Nikon D5200 : Le Nikon D5300. La série 5000 de Nikon a commencé en 2009, et devait se mettre à jour tous les deux ans, mais depuis le Nikon D5200, le rythme semble s’être accéléré, et voici donc que Nikon nous annonce le Nikon D5300. Simple mémo: nous avions déjà donné notre avis l’année dernière sur le Nikon D5200 qui ne nous avait pas convaincu.

J’ai beau être un utilisateur chevronné de Nikon, ce que nous fait actuellement Nikon, ne me plait guère. Après le fiasco sur le Nikon D600, la MAJ du Nikon D610 seulement un an après, voilà que Nikon poursuit sa folle envolée en sortant un Nikon D5300 tout juste un an après celui du Nikon D5200. Est-ce une reconnaissance de ce que j’avais affirmé jadis, à savoir que le Nikon D5200 ne valait pas le coup ? En tous les cas, si les ventes avaient été au rendez-vous, je parie que nous n’aurions pas eu cette MAJ aujourd’hui, mais l’année prochaine.

Tous les 2 sont similaires, un capteur APS-C CMOS à 24 Mios de Pixels en 6000 x 4000. Avec une toute petite différence. Le nouveau Nikon D5300 ne possède pas de filtre passe-bas pour éliminer le moiré. C’est quand même dingue: Tant d’ingénieurs, tant de ressources employés à éliminer le moiré, et voici que depuis le Nikon D800E, la mode s’installe, et on retire ce par quoi tout le monde jurait depuis 10ans. A part le filtre qui a été retiré, c’est exactement le même capteur que sur le Nikon D5200, même la taille des photosites est identique.

Le Expeed 3 a laissé sa place au Expeed 4. En ce qui me concerne, c’est une MAJ logiciel qui n’est pas du tout la panacée, ou l’argument qui tue.

Le Nikon D5300 et D5200 ont le même pentaprisme avec 95% de couverture d’image.

Nos deux boitiers sont dotés d’un flash avec la même vitesse de synchronisation maximale à 1/200s.

5 images/seconde pour les deux

Le nouveau rejeton Nikon D5300 a une sensibilité maximum qui passe de 6400 ISO à 12800 ISO. C’est donc 1IL d’amélioration. Ce n’est pas négligeable, surtout en l’absence d’un flash.

Mes remarques ont été entendues. Nikon nous offre enfin un écran LCD à 3,2″ avec une définition en augmentation, passant à 1 037 000 pixels. Ce n’est pas trop tôt !

Jusque-là, pas beaucoup de changements. Voici maintenant les nouveautés :

Comme pour l’écran, on ne peut que regretter de ne pas l’avoir déjà inclus dans le Nikon D5200. Personnellement, je ne suis pas un fou des gadgets, mais un GPS, surtout pour un baroudeur et/ou un globe-trotter, c’est assez génial pour classer, placer ses photos sur une carte Aperture ou Flickr par exemple. Par contre, je ne sais pas, si ce GPS est plus vif que le module Nikon GP-1 que l’on pouvait acheter en option, car il faut se montrer patient jusqu’à ce qu’il se synchronise avec un satellite, et se montre gourmand en énergie en piochant beaucoup sur la batterie.

Personnellement, je me passerais bien de ce type de gadget. Je ne vois pas où est le problème de sortir une carte SD et de l’insérer dans un ordinateur. Je vois déjà d’ici les accros de Facebook à mitrailler et poster via leur iPhone comme des fous sur FB. Mais comme toutes les interfaces sans-fils, le Wi-Fi est gourmand en énergie. Si en plus vous avez le GPS allumé, je serais bien curieux de connaitre l’autonomie de la batterie EN-EL14. D’ailleurs, aucune mention sur le site de Nikon.

Oui, il y a bien une amélioration du Nikon D5300 sur le Nikon D5100. Car en fait, le Nikon D5200, comme je l’avais dit, était inutile. Ce ne sont pas les pixels qui me feraient basculer sur ce modèle, mais le GPS (je voudrais tout de même en savoir davantage sur son appétit en énergie), l’écran orientable à 3,2″, taille de monitor contrôle très agréable, et peut-être l’absence de filtre passe-bas. En tous les cas, je conseillerais quiconque de patienter avant de se jeter sur ce modèle. Attendons le verdict technique du banc d’essai DxO pour voir ce que ce capteur et le processeur d’image ont dans le ventre, et surtout, attendons de voir si ce nouveau boitier est exempt de « défauts de jeunesse ».