2 ans après la sortie du Nikon D5300, boitier reflex APS-C de moyenne-gamme de Nikon, voici qu’est annoncé le Nikon D5500. Ce boitier n’est actuellement que disponible en exposition au salon CES de Las Vegas, mais nous pouvons déjà étudier les specs.

Il est encore trop tôt pour se prononcer sur la qualité photo du Nikon D5500, ce boitier n’étant à ce jour, mardi 06/01/2015, pas encore disponible à la vente (date fixée au 06/02/2015) mais nous pouvons déjà émettre un premier avis à la vue des spécifications.

A première vue, il s’agit d’un capteur de la même dimension que les prédécesseur Nikon D5200 et D5300 à 6000 x 4000 pixels soit 24 Mios de pixels. La seule différence notable est le gain en sensibilité (voir ci-après) et l’absence d’un filtre passe-bas (anti-aliasing) comme c’est le cas actuellement des derniers Nikon en date.

Comme pour tous les Nikon APS-C, vous pouvez utiliser tous les objectifs à monture F depuis 1976, avec des limitations au niveau de l’autofocus pour les plus anciens, étant donné qu’il ne possède pas de moteur autofocus intégré. Ceci mis à part, le Nikon D5500 fonctionnera parfaitement bien avec tous les objectifs AF-S sans limitation, y compris, évidemment, avec les AF-S DX.

L’obturateur du Nikon D5500 vous permettra de déclencher de 30s à 1/4000s, de quoi satisfaire la totalité des photographes amateurs.

Comme évoqué plus haut, le capteur montre une montée en ISO d’un IL en passant d’une ISO max de 12800 à 25600 ISO. Il semblerait que les ISO sont à la photographie, ce que sont les Giga-octets dans la mémoire, en constante augmentation, donc idem pour ce Nikon D5500.

Vous n’allez pas être surpris, car la cadence de tir du Nikon D5500 est la même que ses deux prédécesseurs et même son petit frère le Nikon D3300, càd, 5 images/sec.

Pas de revolution non plus de ce côté-là, avec un emplacement prévu au format SD, SDHC et SDXC.

Le Nikon D5500 possède un algorithme de mise au point basé sur 39 points (comme sur les Nikon D5300 et D5200) et la couverture de ces 39 points semble identique à celle de ces prédécesseurs.

Il est dommage qu’avec les différentes itérations de modèles chez Nikon, on ne semble plus guère se pencher sur l’amélioration des viseurs et de leur couverture (95%). C’est pourtant un agrégat qui nous semble essentiel. Ainsi, le Nikon D5500 conserve le même type de viseur que ses aïeux.

Première grande amélioration. Le Nikon D5500 est doté d’un écran LCD orientable et tactile de 3,2″ de 1.037.000 pixels.

Tout en gardant la même batterie que sur le modèle précédent, la EN-EL14a, le Nikon D5500 parvient à une autonomie sensiblement en augmentation de 820 shoots (d’après la norme CIPA) sachant que le Nikon D5300 n’affichait que 600 shoots)

Les temps sont à la rigueur, ainsi, le Nikon D5500 s’offre une cure d’amaicissement pour descendre à 470g (batterie incluse)

Pas de surprise. En kit (avec un 18-55mm), le tarif est le même qu’à la sortie du Nikon D5300, soit 899 euros.

Nous avons un sentiment similaire à celui lors de la sortie du Nikon D5300. La seule différence entre le Nikon D5500 et le Nikon D5300 est la sensibilité en ISO qui augmente d’1IL (attendons de voir quel score le Nikon D5500 atteindra aux tests DxO) et l’écran qui devient tactile, ce qui laisse présager, espérons le, une manipulation plus simple.
Si vous possédez déjà le Nikon D5300 ou D5200, nous n’estimons pas que les maigres améliorations justifient de passer au Nikon D5500. Si vous êtes sur une génération plus ancienne comme le Nikon D5100, alors oui, pourquoi pas.

Plus d’infos :

• Nikon D5500 chez Nikon.fr
• Brochure commerciale du Nikon D5500
• Tableau récapitulatif des specs du Nikon D5500