A la date de leur lancement respectif, le Nikon 16-35mm était à 1329 euros et le Nikon 18-35mm AF-S à 749 euros. Depuis, le cycle de vie produit a suivi son cours, et on peut dire actuellement, que le Nikon 16-35 VR se vend autour des 820 euros et le Nikon 18-35mm AF-S autour des 620 euros. Il y a donc 200 euros de différence.

Sur le papier, d’un point de vue purement « specs », si vous optez pour le Nikon AF-S 16-35mm f/4 VR, vous obtenez une stabilisation optique (VR), une ouverture fixe à f/4, un autofocus plus rapide, une fabrication au Japon, et enfin, un champ de vision un peu plus large de 7°.

• L’ouverture fixe n’est pas vraiment un argument, car de toute manière, l’amplitude d’ouverture du Nikon 18-35mm reste raisonnable, f/3.5-4.5.
• La stabilisation optique est un luxe, mais pas vraiment indispensable si vous connaissez bien votre appareil photo, car vous pourrez toujours shooter à main levée à plus de 1/60s et dans des cas défavorables, utiliser un trépied.
• L’autofocus du Nikon 16-35mm est certes un peu plus rapide, mais ne saurait en aucun cas être un critère de choix exclusif.
• La fabrication au Japon est certes un gage de qualité, mais il faut tout de même savoir, que cela n’a rien à voir avec une qualité de finition en acier digne d’un Nikon 24mm Ai-s d’il y a 30ans. Pour avoir pu comparer les 2, le Nikon 16-35mm VR et le Nikon AF-S 18-35mm se valent tout à fait d’un point de vue qualité et finition.
• Il ne reste plus que l’argument du champ de vision. Oui, un 16-35mm est évidemment plus large qu’un 18-35mm. Si votre photographie exige un champ de vision minimal de 107°, alors oui, il n’y a pas à hésiter, et il faut prendre le Nikon 16-35mm.
  Donc le cas contraire, je reste sur ma première opinion, et recommande vivement le Nikon AF-S 18-35mm f/3.5-4.5G

• Nikon AF-S 16-35mm f/4G VR
• Nikon AF-S 18-35mm f/3.5-4.5 G