Tout photographe, tôt ou tard, aura un jour à faire face aux problèmes de poussières sur le capteur. Le capteur sur les appareils reflex n’étant pas protégé hermétiquement, le changement d’objectifs plus ou moins répétés, les conditions extérieures plus ou moins défavorables, sont autant de causes pour l’apparition des poussières sur un capteur.

Un des plus fidèles compagnons du photographe, est la poire soufflante, puis, pour aller crescendo, la spatule de nettoyage, type Sensor Swab, et enfin la bombe d’aspiration type Green Clean.

Les trois dernières méthodes de nettoyage ont l’inconvénient qu’elles requièrent de la manipulation et tout de même un minimum de précaution. Et voici, que des japonais de chez IPP ont peut être trouvé LA solution. Un module d’aspiration de la forme d’un objectif qui se fixe tout simplement sur la monture.

Le principe de cet appareil étant d’aspirer l’air ambiant par la partie externe de l’appareil munie d’un filtre, de le concentrer à la sortie, donc juste devant le capteur, afin qu’un petit cyclone vient à bout de toutes les poussières, puis de l’expulser à travers le centre de l’appareil. (Cela me fait un peu penser à un aspirateur Dyson)

Premièrement, ce que j’apprécie immédiatement, c’est le fait que le module Fujin s’intègre totalement au boitier, de manière presque hermétique. Ce qui est donc une énorme innovation comparé aux méthodes traditionnelles. Deuxièmement, étant donné qu’il est auto-alimenté par le boitier lui-même, il n’y a plus à racheter des consommables, mis à part peut-être le petit filtre.

Finalement, le Fujin a tout pour séduire. Il ne reste plus qu’à le tester. Il n’est actuellement que disponible pour la monture EF de chez Canon, mais une variante Nikon pour la monture F est censée sortir fin octobre. Je ne manquerais pas de l’acheter et de faire un essai.

Côté prix, il faut compter $150 et passer actuellement par un site américain comme amazon.com. Cela représente environ 130 euros. Ainsi, sachant qu’un nettoyage de capteur se facture autour de 50 euros, l’investissement se rentabilise à la 3ème utilisation. A condition, bien sûr, qu’il soit tout aussi efficace qu’un nettoyage traditionnel.