Nikon 18-35 mm f/3.5-4.5G AF-S
Objectif Zoom Grand-Angle
Sorti en janvier 2013, le Nikon 18-35 se place directement comme challenger au Nikon 16-35mm VR. De construction chinoise exclusivement, les numéros de série vont de 201625 à 229xxx à ce jour. Si vous tombez sur un numéro du type 601800 à 603xxx, pas de panique : Vous venez de mettre la main sur une version destinée au marché US.
I. Compatibilité
II. Spécificités
III. Prix
IV. Performances (MAP Flare Vignettage Distorsion Bokeh Piqué Ergonomie DxO)
V. Avis de Photoexposition.fr
I. Compatibilité : ⇪
II. Spécificités : ⇪
- Éléments : 12
- Groupes : 8
- Angle de vision diagonal : 100°-63° (76°-44° au format DX)
- Nombre de lamelles du diaphragme : 7
- Ouverture maximale : f/3.5 – 4.5
- Ouverture minimale : f/22 – 29
- Stabilisation : Non
- Distance minimale de mise au point : 0,28m
- Ratio de reproduction : x 0,20
- Poids : 385g
- Diamètre x longueur : 83 – 95mm
- Diamètre pour filtre : 77mm
- Échelle des rapports de reproduction : Non
- Échelle de profondeur de champ : Non
- Fenêtre d’échelle des distances : Oui
- Repère de mise au point en infrarouge : Non
- Bague d’ouverture de diaphragme : Non
- Modes de mise au point : M/A – M
III. Prix : ⇪
Cet objectif était à 749 euros lors de son lancement, le prix du Nikon 18-35 oscille actuellement autour des 600 euros. A ce jour (10/08/2015), il est à 624,80 euros amazon.fr, sachant qu’il a déjà été à 597 euros il y a moins d’un mois. Patience donc, je pense que son prix redescendra à nouveau sous peu, d’autant plus que le hollandais Photospecialist vient de le passer sous les 600 euros, amazon.fr devrait donc réagir sous peu. Mais pour avoir déjà testé les 2 revendeurs, je vous recommande plutôt amazon.fr, ne serait-ce que pour sa garantie retour de 30 jours.
IV. Performances : ⇪
Mise au point (MAP) : ⇪
La mise au point automatique (Autofocus) du Nikon 18-35 est très précise comme d’habitude avec les objectifs Nikkor. Toutefois, je la trouve un peu lente, du moins plus lente que ce à quoi j’ai été habitué sur le Nikon 16-35 VR par exemple. Mais c’est un défaut mineur sur un objectif grand-angle, surtout si vous fermez dès f/8 par exemple à petite focale où l’hyperfocale est à déjà à 1,4m.
Flare (Reflet): ⇪
Première bonne nouvelle pour les puristes des photos sans fautes, car je n’ai pas réussi à créer le moindre artéfact optique (reflet) avec le Nikon 18-35 AF-S. J’ai tenté avec un beau soleil dans les tous les coins, rien n’y fait. Aussi, vous pouvez shooter un plein contre-jour :-)
Vignettage : ⇪
Le vignettage est très léger sur ce zoom Nikon 18-35, pour ne pas dire non perceptible. Il faut vraiment faire des essais techniques comme chez the-digital-picture.com pour le mesurer. De là à le voir, c’est une autre histoire. Vous n’avez donc aucune crainte à avoir de ce côté-là.
Distorsion : ⇪
Le Nikon 18-35 produit-il de la distorsion ? Eh comment. En fait, il est impossible de caser une image en 18mm dans un champ de vision classique sans tordre les lignes. Ceci dit, je la trouve très discrète et bien faite, et il est très facile de composer avec si vous savez y faire. De plus, à partir de 24mm, la distorsion est pour ainsi dire inexistante.
Bokeh : ⇪
La beauté du flou, le bokeh, ce n’est vraiment pas ce que l’on cherche sur un grand-angle à ouverture moyenne de f/3.5 – 4.5, je préfère donc vous livrer des clichés en n’y prêtant pas attention:
Piqué : ⇪
Le Nikon 18-35 mm AF-S est juste incroyable du point de vue du piqué. Passé au banc d’essai d’un labo technique, les performances disent même qu’il est meilleur qu’un Nikon 16-35mm. En ce qui me concerne, il est très bon, et il faut vraiment zoomer à plus de 200% sur Lightroom pour déceler un petit « softness » de l’image dans les bords extrêmes.
Pour sortir le meilleur d’un objectif, il faut se placer sur un trépied, caler sur f/8 ou f/11 et shooter avec un retardateur. Mais regardez le résultat à MAIN LEVÉE et f/5.6 sans stabilisation évidemment. Incroyable !!
Ergonomie : ⇪
Très bonne surprise sur cet objectif Nikon 18-35 AF-S. Tout d’abord, la bague de zoom est ferme et très souple à la fois. Idem pour la bague de mise au point qui possède en plus, des butées « infini » pour la préserver.
Le bouton de déclenchement de l’autofocus (M/A – M) est bien placé si vous deviez en avoir l’utilité. Personnellement, cela fait longtemps que j’ai désactivé la mise au point sur le déclencheur, ce qui me permet de laisser ce bouton sur M/A dans toutes les situations.
La fabrication est chinoise, mais de bonne facture. La monture est donc en acier, le bouton de repérage pour le couplage sur un boitier est plus imposant que jadis, donc bien visible, et les éléments du tube en général, de bonne qualité. Par exemple, j’ai dernièrement fait tomber sur du béton mon boitier avec un objectif macro de qualité similaire, d’une hauteur de 1,20m sans avoir eu à souffrir de la moindre casse.
Verdict DxO : ⇪
Le Nikon 18-35, selon les tests chez DxO Labs, a tout simplement surpris tout le monde, en offrant des performances supérieures au Nikon 16-35mm f/4 VR pourtant plus cher. Les points qui ont fait basculer la balance en sa faveur sont :
– Le piqué : J’avoue que j’avais déjà été bluffé du piqué sur le Nikon 16-35 et celui du Nikon 18-35 me semblait au moins aussi bon. De là à pouvoir y mettre un score, il fallait vraiment qu’un labo se penche dessus tellement les performances sont bonnes, et y regarder de très très près sous la loupe.
– La maîtrise des aberrations chromatiques presque digne d’un Zeiss Otus.
Je vous laisse juger par vous-même sur les clichés.
V. L’avis Photoexposition.fr : ⇪
Somme toute, le Nikon 18-35 est une très belle surprise.
Sachant que le piqué est l’un des critères favoris et le plus populaire chez beaucoup de photographes, cet objectif se permet même de coiffer au poteau le Nikon AF-S 16-35 f/4 tout en étant moins cher. Voilà déjà de quoi faire basculer la plupart d’entre vous si je ne m’abuse pas.
Les qualités du Nikon 18-35mm AF-S ne s’arrêtent pas là. Il est également peu encombrant pour un zoom grand-angle de cette catégorie, et surtout, très léger, en n’affichant que 385g sur la balance. Un argument de poids dans le monde de la photo reflex, croyez-moi, surtout si vous portez votre matériel dans un sac porté épaule.
Qu’a donc le Nikon 16-35mm de plus à offrir pour grosso modo 300-400 euros de plus ? Vous obtiendrez un objectif avec un autofocus plus rapide, une stabilisation d’image, une construction japonaise, et surtout 2mm de focale de plus càd, un 7° de champ de vision de plus. Cela vaut-il la peine de basculer et de dépenser plus ? Je ne pense pas. Je reste convaincu qu’à l’utilisation, le Nikon 18-35 est tout simplement meilleur tout en étant plus léger et moins cher, un compagnon idéal pour bien des utilisations (Street photography, Architecture, Photos d’intérieur etc)
Maintenant, si chaque degré dans le champ de vision compte, c’est une autre histoire. Mais alors, il y a des risques que vous craquiez même pour un Nikon 14-24mm…mais là aussi, c’est une toute autre histoire.
En résumé
Nous avons aimé :
- Le piqué
- Le faible encombrement
- Le poids minime
- Le prix
- L’excellent rapport qualité/prix
- Le contenu de la livraison très complet (Pare-soleil, Pouch de transport)
Nous n’avons pas aimé :
- L’autofocus un peu lent
- Le manque de stabilisation (VR)
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